Sortie TMS n° 155884 - Ciné / Le sixième enfant
La sortie
|
|
Intitulé | Ciné / Le sixième enfant |
Date | Jeudi 29 septembre 2022 |
Heure | 20:50 |
Heure max d'inscriptionLimite inscription | 1 heure avant (jusqu'au 29/09 à 19:50) |
Durée prévisible | Environ 2 heures |
Places | 6 places (actuellement 6 inscrits) |
Lieu de l'activité | CLERMONT FERRAND (63) |
Type de sortie | Cinéma |
Sortie gratuite ? | Non |
Enfants acceptés ? | Sortie sans enfants |
Liste complémentaire acceptée ?Liste compl. acceptée ? | Non |
Accessible PMR ? | Oui |
Chiens bienvenus ? | Non |
Organisatrice
Photo de la sortie
Présentation de la sortie
Réalisateurs : Léopold Legrand, Alain Jaspard
Durée : 1h32
Genre : Drame
Avec Sara Giraudeau, Benjamin Lavernhe, Judith Chemla
Synopsis
Franck, ferrailleur, et Meriem ont cinq enfants, un sixième en route, et de sérieux problèmes d’argent. Julien et Anna sont avocats et n’arrivent pas à avoir d’enfant. C’est l’histoire d’un impensable arrangement.
Pour en savoir un peu plus : https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=289527.html
Critique Première (Source)
Dans les premières minutes du film qui s’offre comme un énième drame social à la française avec sa lutte des classes bien délimitée - d’un côté les bourgeois bohèmes, de l’autre les nomades en roulottes -, et son sujet « Dossiers de l’écran » - l’adoption clandestine -, on flippe un peu. L’exposition des personnages, elle, s’en trouve d’emblée réhaussée par un casting en tout point parfait qui joue le jeu avec une parfaite maitrise (Damien Bonnard et son charisme sauvage nous bluffe encore une fois). Nous voilà à peu près sur des rails. Léopold Legrand signe ici son premier long-métrage. Son film, adapté du roman Pleurer des rivières d’Alain Jaspard et multi-primé au dernier Festival d’Angoulême, va plutôt vite en besogne, ne s’embarrasse de digressions psychologisantes.
C’est bon signe. Comme dans un film noir d’Ida Lupino fifties (on pense, en effet, à Bigamie), le film vire au sombre, emprunte les sentiers du thriller en clair-obscur où le monde emprisonné dans son angoisse, nous tient en respect. Un inconfort s’installe, les protagonistes se toisent, se frottent. L’un d’entre eux en devient carrément flippant (Sara Giraudeau dans son meilleur rôle). Le scénario suffisamment elliptique va à l’essentiel et ne cherche à installer du suspense artificiellement. Toujours rapide et efficace dans son exécution, ce Sixième enfant, avance jusqu’au bout sans se retourner. Une audace payante qui nous délivre in fine d’une morale sentencieuse. Une excellente surprise en somme
Critique avoiralire (Source)
Un scénario plein de tact et un quatuor d’acteurs épatant pour traiter sans heurt ce que le Code civil qualifie de trafic d’êtres humains et que d’autres définiront comme un geste d’amour.
Un tel sujet mixant différences sociales et déontologie contrariée autour d’un désir de maternité inassouvi aurait facilement pu se perdre dans les clichés ou se noyer dans une trop forte intensité émotionnelle. Mais plutôt que de se poser en juge de moralité, le scénario s’intéresse sans manichéisme à la personnalité des deux femmes (que Sara Giraudeau et Judith Chemla nourrissent d’une parfaite même authenticité) qui à la fois s’affrontent et se soutiennent, cependant convaincues l’une et l’autre qu’elles n’agissent que pour le bien de l’enfant malgré l’indécence de leur démarche. La révélation des failles de ce couple (la faiblesse psychologique d’Anna et les mensonges qu’elle entraîne face à la détermination de Julien de ne pas outrepasser la loi), à qui sa supériorité sociale confère une apparente invincibilité, équilibre les rapports de force. Une mesure d’égalité et d’humanité pour veiller à ne jamais privilégier un point de vue plutôt qu’un autre. Deux mondes opposés, deux situations différentes mais une même détresse que la mise en scène choisit d’enfermer dans un cadre restreint (le format 1.5 rétrécit l’image) pour l’observer au plus près et la transmettre pleinement au spectateur, pendant que la musique mêlant sonorités râpeuses et mélodies lyriques accompagne une tension grandissante. Des images aux tons chauds alternent avec des plans de nuit grandioses pour immerger le récit dans un univers où réalisme et secret rivalisent jusqu’à nous emporter dans un torrent de questionnements multiples.
Le public du dernier Festival du film francophone d’Angoulême ne s’y est pas trompé qui lui a accordé son prix, en plus des trois autres récompenses attribuées : Valois de la musique pour Louis Sclavis, Valois du meilleur scénario pour Léopold Legrand et Catherine Paillé, Valois meilleure actrice ex æquo pour Judith Chemla et Sara Giraudeau.
____________________________________________________________________________________________
TARIF : chacun gère l'achat de son ticket
________________________________
Je serai là vers 20h45.
La séance commence à 21h00
Possibilité de boire un verre AVANT la séance !
Les membres qui s'inscrivent à la sortie s'engagent quant à eux à respecter la charte des participants.
Pour en savoir plus
- Voir la liste des participants
- Voir les coordonnées exactes
- Voir les commentaires des participants
- Voir les profils détaillés des participants
- Et bien sûr... vous inscrire à cette sortie TMS