TMS : plusieurs pays... un seul compte   

Tarifs de 9 à 14 €

1ère partie
S’improvisant conteur du banal, le messin Josy Basar défend une musique électronique minimaliste faite de rythmes accrocheurs et de mélodies entêtantes. Inspirés par les paysages ruraux de l’Est, les zones commerciales et les ambiances de salle des fêtes, ses titres à la candeur mélancolique convoquent autant la chanson française que la synthpop lo-fi, rappelant son amour pour Kraftwerk, Grauzone, Ruth, Molly Nilsson ou encore Arne Vinzon. Ses chansons, dansantes ou progressives, sont de petits contes psychédéliques pour adultes et faits divers cosmiques. 

Avec sa « variété alternative », pont libératoire entre les tubes FM de son enfance et l’exigence de la chanson française indépendante, Oete s’affranchit à coups de textes à fleur de peau et de productions hybrides de toutes les cases dans lesquelles on serait tenté de l’enfermer. Thibaut Blond, alias Oete, veut être libre. Libre d’enlever le P de poète pour confectionner son pseudo, sans vantardise, mais par amour des mots. Cette liberté chérie, c’est surtout par la musique qu'Oete commencera à la toucher du bout de la voix. Ne cherchez pas dans son écriture, quasi-automatique et toujours plaquée sur un piano autodidacte, quelconques entrées de journal intime premier degré : si ses textes le racontent, c’est souvent à demi-mot, pour rendre les traumas plus beaux et ramener un peu de poésie entre les confessions.

Son premier album libératoire, Armes & Paillettes, raconte les relations intrafamiliales dans « Feu Rouge », son rapport longtemps complexé à l’apparence dans « Corps & Ego » et sa soif d’émancipation dans « Liberté Chérie ». Ce premier album est offert comme une célébration, une fête qui se danse sérieusement.

Chanteur, Oete se fait showman, s’habille à la Bowie et envoûte avec sa voix androgyne et voilée. De quoi embarquer tous ceux qui le regardent, et qui, l’espace de neuf titres, ont envie d’être eux avec lui : de ceux qui osent être libres.