Sortie TMS n° 405025  -  Musée Maillol - Banyuls sur Mer    

La sortie

                
Intitulé Musée Maillol - Banyuls sur Mer
Date Jeudi 11 janvier 2024
Heure 13:45
Heure max d'inscriptionLimite inscription 24 heures avant (jusqu'au 10/01 à 13:45)
Durée prévisible Environ 3 heures
Places 10 places (actuellement 1 inscrit)
Lieu de l'activité BANYULS SUR MER (66)
Type de sortie Culture
Sortie gratuite ? Non
Enfants acceptés ? Sortie sans enfants
Liste complémentaire acceptée ?Liste compl. acceptée ? NON  
   Accessible PMR ? Non
  Chiens bienvenus ? Non

Organisateur

    

Présentation de la sortie

Cette sortie a été annulée

Je vous propose une sortie culturelle sur le patrimoine artistique roussillonnais: la visite du musée Maillol à Banyuls sur Mer(Fondation Dina Vierny).

Tarif: 5 euros 

Aucune description de photo disponible.

Vallée de la Roume 

Vallée de la Roume, 23 janvier 2020 - Le blog des Amoureux de Banyuls

Aucune description de photo disponible.

 

                                        L'artiste (1861-1944)

 

                         

 La muse:Dina Vierny

Dina Vierny

 

             La Métairie

 Ses premiers travaux, des tapisseries, ont été réalisés à Banyuls, sous  l'influencence de contemporains comme Pierre Puvis de Chavannes ou Paul Gauguin.

 

Méditerranée - Patio de l'hôtel de ville Perpignan - On notera une similitude gestuelle avec le penseur de Rodin

 


 

Les sculptures de corps féminins aux courbes généreuses, qui lui ont valu son grand succès ,sont considérées comme annonciatrices d'œuvres comme celles d'Henry Moore ou Alberto Giacometti

Elles ne voient le jour que vers les 40 ans de l'artiste.

                   Deux artistes: deux styles

               Maillol: 1861-1944

Peut être une image de 1 personne et sculpture

     

Marta Solsona artiste contemporaine(Barcelone)

                                La Paix

       Trés belles sculptures avec plus de finesse...

 

                            Marta Solsona

 

                        Salle à manger

                                 

Cuisine

 Décédé en 1944, Maillol repose dans le jardin de sa

maison"La Métairie" de Banyuls où il vécut à partir de 1910,dans le calme de la vallée de la Roume.

Le socle de la statue"Méditerranée" lui sert de pierre tombale

Cette maison est aujourd'hui devenue un musée ouvert au public.

 

 

 A Port-Vendres stèle Sidi Ferruch

        (des explications seront données sur place)

A l'issue de la sortie,les participants qui le souhaitent pourront se retrouver autour d'un pot convivial à Port-Vendres,chacun assumant sa conso

 

Aristide Maillol
Il est né le 8 décembre 1861 au lieu-dit « Le Bord de la mer » (en fait le quartier situé près du littoral), plus précisément au no 6 rue du Puig à Banyuls-sur-Mer. Il est le fils de Catherine Rougé (née en 1831) sans profession, et de Raphaël Maillol (né en 1820), épicier.
Il est l'avant-dernier de cinq enfants. Dès son plus jeune âge, il voit sa tante Lucie se charger de son éducation.
Après des études au lycée Saint-Louis-de-Gonzague à Perpignan, il se rend à Paris en 1882, s'inscrit au cours de dessin de Jean-Léon Gérôme à l'École nationale supérieure des beaux-arts, puis rencontre Antoine Bourdelle, qui l'aide en 1889 quand il rencontre des difficultés financières. Lorsqu'il découvre les tapisseries de La Dame à la licorne au musée de Cluny, il ouvre un atelier de tissage à Banyuls. Il y rencontre Clotilde Narcis, dont il aura un fils, Lucien, né en 1896. Elle sera sa compagne et son premier modèle en sculpture. Sa peinture est influencée par ses contemporains et il admire Pierre Puvis de Chavannes. Il appartient au groupe des nabis, où il côtoie Pierre Bonnard, Édouard Vuillard et Maurice Denis, et sa rencontre avec Paul Gauguin, en 1892, est décisive.
Bien qu'il inscrive son œuvre en rupture avec la précédente génération, il obtient le soutien actif, quoique ambigu, d'Auguste Rodin, qui proclame que le génie du jeune sculpteur est si éclatant qu'il n'a pas besoin de soutien. Rodin lui adresse toutefois des commanditaires.
L’année 1900 est un tournant dans l’œuvre de Maillol, qui invente un véritable répertoire de formes, préfigurant son œuvre à venir. Ses premières sculptures en bois, puis ses modelages en terre crue ou en argile, Vénus ou baigneuses debout, accroupies, se coiffant, évoquent la statuaire grecque archaïque. La perfection des formes de Léda impressionne Auguste Rodin et Octave Mirbeau.
Maillol connaît le succès lorsqu'il expose le plâtre de Méditerranée au Salon d’automne de 1905, parmi les peintres fauves, dont les tableaux exaltent la couleur pure. La sculpture, monumentale, représente une femme assise, absorbée dans ses pensées, dont le coude appuyé sur son genou et la tête reposant sur sa main ferment une composition géométrique.
L'œuvre n'est plus la traduction d'une pensée littéraire ou mythologique, elle ne vise plus une lecture ou un sens préétabli. Le destin de la sculpture va désormais s'orienter vers la forme pure dégagée de tout souci ou contenu. Sur la plage, Maillol observe une baigneuse, qui s'avance vers le flot et tire le haut de sa robe de bain pour éviter de mouiller le bas tout en rejetant les épaules en arrière, dressant ses seins en avant. Ce mouvement fugitif d'une inconnue, geste délicat et féminin, pudique mais plein d'érotisme, restera l'obsession de toute son œuvre.
Dès 1905, Maillol reçoit des commandes privées et publiques, dont le Monument à Louis-Auguste Blanqui, homme politique révolutionnaire, emprisonné une grande partie de sa vie. Maillol représente une femme nue, L’Action enchaînée, qui tente en vain de se libérer de ses entraves par un puissant mouvement de rotation du torse. Cette conception inédite du monument public provoque un scandale. De même, pour l’Hommage à Cézanne, commandé en 1912 par Aix-en-Provence. Maillol s’inspire d’un nu féminin et les commanditaires refusent
l’œuvre, que Frantz Jourdain fera rentrer plus tard dans les collections nationales.
Dans l’entre-deux-guerres, il réalise quatre monuments aux morts : à Banyuls-sur-Mer, Céret, Elne et Port-Vendres, ainsi qu’un monument funéraire à Bâle.
Dans les années 1930, Maillol réalise le Monument à Debussy, aux courbes tout en douceur. Dans cette période où il cherche une inspiration nouvelle, il a pour modèle, élève en gravure sur bois et maîtresse Lucile Passavant, puis fait la connaissance, en 1934, de Dina Vierny ; cette jeune fille aux formes épanouies devient son principal modèle pendant dix ans. À la fois muse, interlocutrice et collaboratrice, elle pose pour ses dernières sculptures monumentales : La Montagne, en 1937, qui achève le cycle entamé au début du siècle, L'Air, en 1938, Monument à la mémoire des aviateurs de l’Aéropostale, puis La Rivière, corps féminin renversé en arrière, qui s’efforce de résister au courant qui l’entraîne inexorablement. C’est la première représentation en sculpture d’une figure sur le flanc, en équilibre instable, sorte d’allégorie des temps troublés qui s’annoncent avec la Seconde Guerre mondiale, pendant laquelle Maillol se retire à Banyuls-sur-Mer ; ce serait la représentation d'elle préférée par le modèle car lui correspondant le mieux.
Avec Harmonie, sa dernière œuvre commencée en 1940, restée inachevée, il atteint le sommet de son art. La silhouette féminine légèrement déhanchée évoque la sculpture médiévale, elle fait la synthèse de toutes ses recherches formelles mais, contrairement aux œuvres précédentes, c’est également un portrait.
L’artiste meurt en 1944 des suites d’un accident de voiture, près de son village natal. Il laisse un œuvre considérable que l’on peut admirer à Paris, en province et à l’étranger. Dans le jardin du Carrousel à Paris sont exposées les 19 sculptures offertes sous l’égide d’André Malraux, en 1964, par son héritière Dina Vierny, qui a créé rue de Grenelle à Paris un musée consacré à l’artiste, inauguré en 1995 par François Mitterrand.
Par sa vision synthétique, axée sur l’arrangement des masses et la rupture radicale avec l’art descriptif du XIXe siècle, Maillol, dans son domaine, a ouvert la voie vers l’abstraction, comme Paul Cézanne en peinture. D’emblée, Maillol pense à une sculpture de l’immobile et atteint une perfection des proportions, tant pour les statues de petit format que pour celles aux dimensions monumentales.
Dina Vierny, dernier modèle de Maillol durant une dizaine d'années — qui avait été sauvée de la déportation grâce à l'entremise d'Arno Breker et de Maillol — a, depuis la mort de Maillol, entrepris de diffuser son œuvre à l'aide de la Fondation Dina Vierny-musée Maillol, à Paris.
En 1994 est inauguré le musée Maillol de Banyuls-sur-Mer, sa ville natale, dans son ancienne métairie qui lui servit d’atelier. Dina Vierny restaura pendant de nombreuses années le bâtiment, le sauvant ainsi de la ruine. C’est là que Maillol venait méditer, travailler. C’est dans cet endroit isolé, en pleine nature, environné par les montagnes délimitant la frontière des Pyrénées, qu’il est aujourd’hui enterré sous le socle de l’une de ses œuvres, Méditerranée
 Info  TMS    En publiant cette sortie, Shean s'est engagé à respecter la charte des organisateurs.
Les membres qui s'inscrivent à la sortie s'engagent quant à eux à respecter la charte des participants.

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