TMS : plusieurs pays... un seul compte   

Depuis plus de 30 ans, nous vivons dans le tourbillon de l’ère numérique.

Pour les plus anciens, le quotidien a radicalement changé et toutes les formes sociales auxquelles ils appartiennent ont subi de plein fouet cette révolution.

Qu’il s’agisse du couple, de la famille, des amis, du voisinage, du travail, de l’école, tous ces cercles ont vu leurs relations se modifier par la présence plus ou moins maîtrisée des écrans.

Nous avons tous senti à un moment notre fragilité face aux difficultés à dominer la situation.

Pour les plus jeunes, de multiples questions surgissent sur les effets délétères d’une surconsommation d’écrans.

Nombreux sont les enseignants, les neuroscientifiques, les pédiatres à avoir tiré la sonnette d’alarme concernant nos enfants. Et des mesures de protection commencent enfin à être mises en place par les instances officielles.

Mais pour nous, adultes, qui œuvrons au quotidien avec d’autres adultes, comment prendre soin de la relation avec l’autre ? Comment préserver, comment construire une qualité de vie sociale tout en intégrant les outils numériques ?

Aujourd’hui, l’écoute apparaît comme étant la première des facultés sociales à avoir été profondément atteinte. Comment la soigner ?

Nous aussi, adultes, avons besoin d’aide. Nous aussi, adultes, avons besoin de travailler consciemment cette qualité sociale afin de créer des espaces de guérison tout au long de notre journée, comme des petits foyers de chaleur qui redynamisent l’espace social. Ainsi, peuvent alors s’équilibrer dans notre quotidien les forces froides et sclérosantes qui agissent dans le monde numérique et les forces vivifiantes qui agissent dans l’écoute active, voire créative.